Asnières-sur-Seine (92)
Intégrer un complexe sportif, donc un programme imposant par nature, dans un quartier à l’échelle délicatement hétérogène et à dominante résidentielle apparait ici comme l’un des enjeux principaux de ce projet.
Le bâtiment est décollé des limites parcellaires. Ce parti pris permet d’éviter la création de venelles en cul-de-sac ou de pignon aveugle, et permet de valoriser les façades et l’espace public périphérique qui s’en trouve amplifié.
Le plateau multisports est partiellement encaissé. Cela minimise l’impact visuel du bâtiment malgré les hauteurs d’usage importantes des espaces superposés. Tel une vitrine, le RDC vitré sur toute sa périphérie met en scène les activités sportives en contrebas depuis et vers l’espace public.
Pour réduire le côté hors d’échelle des autres espaces de pratique mis bout à bout, le volume supérieur est divisé en réponse au parcellaire voisin. Des jeux de hauteurs sont mis en place pour que le bâtiment s’insère en douceur dans son contexte. Les alignements sont respectés, les gabarits également.
L’articulation de l’équipement avec l’espace public se fait via un parvis ouvert et généreux malgré les contraintes parcellaires, et le parcours est lisible dès l’entrée dans le bâtiment et est accessible à tous.
Le niveau bas est traité à la manière d’un « canyon » protégé par de hautes parois périphériques. Espace spectaculaire couvert par plafond continu en structure bois, il bénéficie de la lumière naturelle venant du rez-de-chaussée vitré sur sa périphérie.
A l’étage, le franchissement des grandes portées signifie prépondérance de la structure. Nous avons travaillé cette structure pour qu’elle participe pleinement à l’identité du bâtiment. Réalisée intégralement en bois, cette structure habitée se devine à travers la double peau depuis l’extérieur et s’affirme à l’intérieur. Sa trame et sa géométrie, pensée de concert avec l’organisation spatiale, servent de support aux ambiances feutrées et chaleureuses des différents espaces intérieurs.
Une enveloppe filtrante couvre indifféremment les parties pleines et les parties vitrées du bâtiment. Elle est constituée d’un bardage en lames de terre cuite vernissée. Sa mise en oeuvre verticale en quinconce unifie et souligne les différents volumes.
Devant les parties vitrées, ce bardage préserve l’intimité pour la pratique des activités sportives et sert de brise-soleil. Un cordon boisé prend place tout au long de la façade ouest du bâtiment. En plus de proposer un ilot de fraîcheur au sein de l’espace public, avec des bancs et de l’ombre, il participe à faire écran de protection solaire.
Les toitures du bâtiment deviennent partie intégrante du traitement architectural et sont traitées comme une 5ème façade. Les parties plus élevées intègrent des panneaux photovoltaïques, et les parties moins élevées bénéficient d’une végétalisation allant de semi-intensive à intensive. Ces surfaces végétales, véritable refuge de biodiversité en milieu urbain, aident au traitement de l’eau à la parcelle et participent à une inertie et à une isolation thermique performante du bâtiment.
Le bâtiment est décollé des limites parcellaires. Ce parti pris permet d’éviter la création de venelles en cul-de-sac ou de pignon aveugle, et permet de valoriser les façades et l’espace public périphérique qui s’en trouve amplifié.
Le plateau multisports est partiellement encaissé. Cela minimise l’impact visuel du bâtiment malgré les hauteurs d’usage importantes des espaces superposés. Tel une vitrine, le RDC vitré sur toute sa périphérie met en scène les activités sportives en contrebas depuis et vers l’espace public.
Pour réduire le côté hors d’échelle des autres espaces de pratique mis bout à bout, le volume supérieur est divisé en réponse au parcellaire voisin. Des jeux de hauteurs sont mis en place pour que le bâtiment s’insère en douceur dans son contexte. Les alignements sont respectés, les gabarits également.
L’articulation de l’équipement avec l’espace public se fait via un parvis ouvert et généreux malgré les contraintes parcellaires, et le parcours est lisible dès l’entrée dans le bâtiment et est accessible à tous.
Le niveau bas est traité à la manière d’un « canyon » protégé par de hautes parois périphériques. Espace spectaculaire couvert par plafond continu en structure bois, il bénéficie de la lumière naturelle venant du rez-de-chaussée vitré sur sa périphérie.
A l’étage, le franchissement des grandes portées signifie prépondérance de la structure. Nous avons travaillé cette structure pour qu’elle participe pleinement à l’identité du bâtiment. Réalisée intégralement en bois, cette structure habitée se devine à travers la double peau depuis l’extérieur et s’affirme à l’intérieur. Sa trame et sa géométrie, pensée de concert avec l’organisation spatiale, servent de support aux ambiances feutrées et chaleureuses des différents espaces intérieurs.
Une enveloppe filtrante couvre indifféremment les parties pleines et les parties vitrées du bâtiment. Elle est constituée d’un bardage en lames de terre cuite vernissée. Sa mise en oeuvre verticale en quinconce unifie et souligne les différents volumes.
Devant les parties vitrées, ce bardage préserve l’intimité pour la pratique des activités sportives et sert de brise-soleil. Un cordon boisé prend place tout au long de la façade ouest du bâtiment. En plus de proposer un ilot de fraîcheur au sein de l’espace public, avec des bancs et de l’ombre, il participe à faire écran de protection solaire.
Les toitures du bâtiment deviennent partie intégrante du traitement architectural et sont traitées comme une 5ème façade. Les parties plus élevées intègrent des panneaux photovoltaïques, et les parties moins élevées bénéficient d’une végétalisation allant de semi-intensive à intensive. Ces surfaces végétales, véritable refuge de biodiversité en milieu urbain, aident au traitement de l’eau à la parcelle et participent à une inertie et à une isolation thermique performante du bâtiment.